Biographie de David Orchard

David OrchardDavid Orchard est un fermier des Prairies de la quatrième génération. La ferme centenaire des Orchard est située à Borden en Saskatchewan, où son père est né dans une maison de bois rond bâtie par ses propres parents et grand-parents. Le père de David, Ralph Orchard, a toujours été un citoyen activement engagé dans la vie locale, faisant partie de nombreux conseils d’administration scolaires, ecclésiastiques et municipaux. Sa mère, Margaret Anna (née Ballard), issue elle aussi d’une ferme de pionniers de la Saskatchewan, fut l’une des meilleures étudiantes de sa promotion en sciences infirmières et servit outre-mer durant la Seconde Guerre mondiale, sur le front italien.

Pendant les huit premières années de sa scolarité, David Orchard fréquenta l’école Halcyonia, la même école rurale qu’avait fréquentée John Diefenbaker bien des années auparavant. (La ferme des Orchard est située à 3 milles à peine de celle des Diefenbaker.)

Orchard a complété ses études collégiales à Borden en Saskatchewan et a ensuite poursuivi ses études d’abord à la Faculté des Arts et des Sciences, puis à celle de Droit à l’Université de Saskatchewan à Saskatoon. Après avoir complété sa première année en droit, Orchard entreprit une tournée d’une douzaine de pays autour du globe en trouvant du travail dans chacun d’entre eux, avant de reprendre la ferme familiale. Le professeur de droit constitutionnel Howard McConnell écrivit plus tard de son ancien étudiant:

"Bien qu’Orchard ait décidé de ne pas poursuivre ses études de droit, il figura sans difficulté parmi le meilleur dixième de sa classe de première année."

Orchard étudia plus tard le français dans le cadre du programme d’immersion de l’Université Laval à Québec.

Ce pionnier du mouvement de l’agriculture biologique cultive depuis vingt-sept ans avec succès ses champs de blé, d’avoine, d’orge, de canola et de luzerne sans herbicides ni pesticides, n’ayant pas plus recours aux produits chimiques qu’aux organismes génétiquement modifiés (OMG). Au fil des ans, il a étendu son exploitation agricole à plus de 2000 acres, dont il préserve quelque 25% à l’état de forêt et de prairie naturelles.

En 1985, Orchard fut l’un des fondateurs de Citizens Concerned About Free Trade (CCAFT), un organisme non-partisan de citoyens préoccupés par les effets qu’allaient entraîner pour la souveraineté canadienne les accords de libre-échange avec les États-Unis (ALE et plus tard ALENA). La mobilisation orchestrée à l’échelle du pays par CCAFT persuada le Sénat canadien de bloquer l’ALE proposé en 1988, forçant le gouvernement à tenir une élection générale sur la question, dans laquelle une majorité de Canadiens vota pour des partis opposés à l’ALE.

En 1993, il écrivit un best-seller, The Fight for Canada: Four Centuries of Resistance to American Expansionism (Stoddart, 1993; 2e éd. Robert Davies, 1999), également disponible en français sous le titre Hors des griffes de l'aigle: Quatre siècles de résistance canadienne à l'expansionnisme américain (Robert Davies, 1998).

Le doyen des historiens canadiens, Kenneth McNaught, a dit du livre d’Orchard qu’il était "singulièrement émouvant” aussi bien que “franc et servi par une recherche soigneuse," ajoutant qu’"en cette époque caractérisée par le déclin des États fédéraux, par le regain du sentiment d’appartenance ethnique et du tribalisme et par l’intensification des pressions qui s’exercent sur les États pour qu’ils se réfugient dans des blocs économiques harmonisateurs, il est temps de parler un peu de l’amour qu’on éprouve pour son pays, et David Orchard le fait de façon intelligente et perspicace. Il s’est aussi donné la peine de présenter une analyse historique convaincante de la lutte qu’ont menée des générations de Canadiens pour préserver leur droit de bâtir une société différente de (et à leur yeux plus humaine que) celle de leur voisin républicain."

L’historien américain bien connu Howard Zinn, auteur de The People’s History of the United States, a dit de The Fight for Canada que cet ouvrage était "d’une justesse dévastatrice,” “...du beau travail de recherche et écrit avec une clarté propre à le rendre accessible au large public qu’il mérite."

Adam Zimmerman, président-directeur général à la retraite de Noranda, a pu dire qu’“Orchard a fait montre d’une maîtrise intellectuelle de questions que peu de gens saisissent. Ce livre lui confère une énorme stature. L’érudition y est stupéfiante et le raisonnement irrésistible. Lisez-le, cela fera de vous un meilleur Canadien.”

L’ancien Premier Ministre Pierre Trudeau, dans son commentaire du manuscrit antérieur à la publication, l’a appelé "un traitement magistral de l’histoire du Canada."

David Orchard est un adversaire du séparatisme de l’Ouest autant que de celui du Québec et un ardent défenseur du fait français comme du fait autochtone d’un bout à l’autre du Canada. Il a activement fait campagne contre les Accords du Lac Meech et de Charlottetown, leur reprochant d’amener un "fatal affaiblissement du gouvernement national — la seule institution qui parle pour tous les Canadiens."

Orchard est réputé de longue date comme un défenseur de l’environnement dont les actes s’accordent à son discours. Il a joué un rôle considérable dans l’opposition à l’enfouissement de déchets nucléaires en sol canadien et à la coupe à blanc de nos forêts. Il lutte activement contre la pollution de l’air, de l’eau et des aliments. Sa passion pour la protection de l’environnement, de la faune sauvage et des sites nationaux canadiens est bien connue.
David Orchard préconise une politique étrangère canadienne conçue en fonction des intérêts canadiens. Défenseur résolu du droit international, il s’est opposé au bombardement de l’Irak (ainsi qu’aux menaces dont ce pays demeure l’objet), de la Yougoslavie et de l’Afghanistan. Il considère ces actions comme des violations du droit international et de la Charte des Nations Unies. Il souhaite que l’on rebâtisse les Forces armées canadiennes de façon à ce qu’elles offrent une protection efficace de notre intégrité territoriale et demeurent sous commandement canadien.

En 1998, David Orchard a été candidat à la direction du Parti progressiste-conservateur du Canada, arrivant deuxième derrière Joe Clark. Il a fait campagne sur les questions qui l’ont amené à la vie publique: la défense de la souveraineté canadienne, la protection de l’environnement et la démocratisation et la réforme de notre système électoral, y compris le financement des partis. Sa campagne amena au sein du parti toute une gamme de Canadiens, dont parmi eux Bob Blair -“l’homme qui a bâti Nova Corporation,” l’auteur-compositeur Stompin’ Tom Connors, l’écrivain Margaret Atwood, Adam Zimmerman de Noranda, et le pianiste de concert Anton Kuerti, pour n’en nommer que quelques uns.

Depuis 1998, Orchard a oeuvré afin d’aider à reconstruire le Parti progressiste-conservateur. Lors des élections fédérales de 2000, il a été candidat PC dans la circonscription de Prince-Albert. Bien qu’il n’ait pas été élu, il a reçu le plus haut pourcentage de votes de tous les candidats PC de la Province de Saskatchewan.

Orateur dynamique et populaire, David Orchard est souvent invité à des émissions et débats à la radio et à la télévision. Ses articles sont publiés dans les grands quotidiens du pays.


David Orchard exploite une ferme à Borden, SK. Téléphone: (306) 664-8443.
Courriel: davidorchard@sasktel.net
Accueil: www.davidorchard.com